La remise sur le marché des prothèses anatomiques, après une dizaine d’années de retrait en raison du risque de LAGD (Lymphome anaplasique à grandes cellules), relance la problématique du choix des prothèses. Donc rondes ou anatomiques ? Ce choix se fait en prenant en compte un élément objectif comme l’indication clinique ou des éléments subjectives comme le souhait de la patiente ou du chirurgien (question d’école).
Prothèses rondes : recommandées en cas d’hypotrophie (glande présente mais insuffisante) ou d’hypotrophie avec ptôse (pour remplir le pôle supérieur).
Avantages :
- Meilleur remplissage du pôle supérieur.
- Prothèses plus souples (cohésivité variable, plusieurs choix disponibles).
Désavantages :
- Aspect moins naturel – peut être palié par un transfert de graisse autologue dans le pole supérieur du sein (patiente 2)
- Risque d’aspect « opéré« .
- Décolleté plus marqué.
Patiente 1 : mise en place des prothèses rondes, technique dual-plane, vue avant et après, face et 3/4
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Patiente 2 : mise en place des prothèses rondes pré-pectoral, associée au transfert de graisse autologue, vue avant et après, face et 3/4
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Prothèses anatomiques : leur efficacité se voit surtout dans les cas d’hypotrophies sévères, de malformations ou de reconstructions mammaires.
Avantages :
- Aspect naturel.
- Adaptées aux femmes minces sans poitrine et aux reconstructions mammaires.
- Moins de bombement au niveau du pôle supérieur.
Désavantages :
- Risque de rotation.
- Chirurgie souvent plus complexe.
- Prothèses plus fermes (texturation).
Patiente 3 : mise en place des prothèses anatomiques, technique dual-plane, dans le cas d’une hypotrophie sévère, vue avant et après, face et 3/4
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Patiente 4 : mise en place des prothèses anatomiques, technique dual-plane, dans le cas d’une malformation type seins tubéreux, vue avant et après, face et 3/4
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