La réduction mammaire – plus q’une intervention fonctionnelle

La réduction mammaire est une des interventions les plus fréquentes de la chirurgie du sein.  Les bénéfices fonctionnels sont multiples : diminution des douleurs dorsales, meilleur confort lors de la pratique sportive, facilité vestimentaire. Il ne faut pas oublier les bénéfices d’ordre psychologique notamment à l’adolescence.

Voici quelques questions qui sont posées le plus souvent en consultation par nos patientes :

  • est-ce que cette intervention est prise en charge par la sécurité sociale ?
  • est-ce qu’une demande d’entente préalable est nécessaire ?
  • quel sera le volume restant ?
  • à partir de quel âge on peut réaliser cette intervention ?
  • est-ce possible d’allaiter après ?

La prise en charge par la sécurité sociale est automatique si le poids de l’exérèse dépasse 300 g / côté. Il n’y a donc pas de demande d’entente préalable préopératoire pour cette opération.

Le volume restant va varier en fonction du souhait de la patiente et surtout de sa silhouette Le plus souvent, le résultat désiré est un bonnet C, qui représente en effet la norme actuelle. Il ne faut pas oublier que le bonnet est variable d’une marque de soutien-gorge à l’autre. Le but final est d’avoir une silhouette harmonieuse.

Cette intervention peut être réalisée après la fin de la croissance de la poitrine (en général environ 2-3 ans après la puberté). Cela correspond le plus souvent à l’âge de 15 ans.

L’allaitement est possible dans la grande majorité des techniques utilisées pour la réduction mammaire. Une seule exception : il s’agit de la technique de Thorek, utilisée pour les gigantomasties où l’aréole est mise en place comme greffe de peau, donc il n’y a plus de liaison entre la glande mammaire et les canaux galactophores du mamelon.

Voici l’exemple d’une réduction mammaire avec son résultat à 1 an post-opératoire :

   

   

En plus du bénéfice fonctionnel et psychologique évident il ne faut pas ignorer le bénéfice esthétique. En diminuant le volume on corrige également la forme et la position du sein et de son aréole.  Il est important de noter qu’en consultation votre chirurgien est très attentif à l’aspect clinique du pilier axillaire antérieur. Une correction seule du volume et de la forme de la poitrine n’est pas complète sans prendre en compte cette région. A ce niveau-là on peut réaliser une lipoaspiration seule ou associée, si nécessaire, à une exérèse des glandes mammaires accessoires.

Voici un exemple de réduction mammaire avec lipoaspiration et exérèse des glandes mammaires accessoires avec son résultat à 3 mois post-opératoire :

   

  

 

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